Une magnifique publication a vu le jour en décembre 2017. Des fiches couleur sur l’architecture tant domestique que publique reliées en album de luxe de 211 pages invitent le visiteur à prendre part à une balade patrimoniale dans la plaine du Richelieu. C’est la contribution des élus municipaux de la MRC, la supervision du personnel affecté à la Culture et l’expertise des sept sociétés d’histoire du territoire qui ont rendu possible cet ouvrage de qualité. Des experts ont validé les choix et les textes, tels Richard Pelletier, Guy Trudelle, Marie-Élaine Gadbois, Johanne Therrien, et j’en oublie.
La Société d’histoire de la seigneurie de Chambly y est allé de descriptions historiques pour neuf (9) bâtiments de la municipalité de Carignan et pour dix-sept (17) édifices dans Chambly. Le président de la Société d’histoire sourit au fait que l’on ait reconnu le barrage Fryer comme un des éléments très significatifs de notre patrimoine. Cette digue de contrôle, érigée en 1938, inactive, égarée dans le temps et l’espace, témoigne depuis 80 ans d’une histoire commerciale importante. C’est le témoin du transport fluvial séculaire entre le Québec et les États-Unis et le dépositaire de relations transfrontalières et la mémoire des inondations du Richelieu. Les logettes, qui saluent les visiteurs à l’entrée du canal de Chambly, sont aussi immortalisées dans cette brochure comme éléments patrimoniaux uniques au Canada. Il importait aussi de redonner sa noblesse au manoir Hertel de Rouville, sis au 27, rue De Richelieu. Cet imposant édifice accumule plus de 210 ans de doyenneté. Il demeure, parmi les quatre manoirs seigneuriaux qui ont trôné sur la rue De Richelieu, le plus ancien des deux survivants. L’autre, son rejeton, est le manoir de Charles-Michel de Salaberry. L’espace manquait, les moyens financiers aussi sans doute, pour illustrer un patrimoine national enfoui, un témoin archéologique de la Nouvelle-France, le fort Sainte-Thérèse. D’une importance historique capitale. Il a vu passer les envahisseurs hollandais de Schuyler, les troupes américaines de Rogers, les régiments de Montcalm, les mercenaires allemands de Riedesel, et combien de coureurs de bois, des Amérindiens, trafiquants de castors et de fusils. Ce document de collection sera bientôt en vente aux comptoirs de chacune des treize municipalités du territoire couvert par la MRC Paul-Henri Hudon Ce texte vous inspire des commentaires? Vous souhaitez émettre une suggestion? Merci de nous écrire.