C’est en 1926 que paraît aux Éditions Édouard Garand le livre de Marie Helbé, Dans l’intimité des vieux murs historiques du Fort Chambly. Le critique Louis Claude, dans La Revue moderne d’août 1926, publie ce compte rendu.
«Que d’impressions y a vécues Marie Helbé qui semble posséder toute l’âme de ces lieux où l’histoire a laissé de si profondes empreintes. Toute l’émotion que peut ressentir un être épris de l’histoire de sa race revit dans les pages où Marie Helbé raconte son intimité avec le vieux fort, intimité qui s’ouvre par des lignes touchantes à la mémoire du premier conservateur du Fort de Chambly, de celui qui a disputé ses vieilles pierres au temps et les a défendues contre l’oubli.» «Le Fort de Chambly est devenu un lieu de pèlerinage. Le conservateur actuel M. L. T. Blanchet se montre le digne héritier de M. Dion, et il reçoit au vieux Fort, avec une cordialité touchante, tous les pèlerins qui s’en vont demander à ce monument sacré, quelques beaux récits du passé. Nous félicitons Marie Helbé d’avoir jeté sur cette ombre héroïque, de la douce poésie féminine, et tout en devinant sa personnalité, nous la taisons, puisqu’elle a voulu que ses pages d’intimité fussent offertes au public, sous le voile de l’anonymat.» Tous les numéros de La Revue moderne ont été numérisés par Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Publiée de 1919 à 1960, «La Revue moderne est une revue généraliste mensuelle de grand tirage qui vise principalement un public féminin. L’éditeur torontois Maclean Hunter achète la revue en 1960 pour fonder Châtelaine, toujours publiée aujourd’hui», indique BAnQ. En 1922, son tirage est de 23 120 exemplaires. En 1960, il atteidra plus de 101 000 exemplaires. Illustration: www.ourroots.ca Ce texte vous inspire des commentaires? Vous souhaitez émettre une suggestion? Merci de nous écrire.