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Boulevard Fréchette | Ville de Chambly

By 10/04/2019May 9th, 2019No Comments

Le boulevard Fréchette, qui s’étire depuis le bassin jusqu’à l’autoroute des Cantons-de-l’Est, a été prolongé par étapes. En 1928, un tronçon existait entre la rue Bourgogne et le chemin de fer. Dans les années 1950, il donne accès au nouveau développement résidentiel appelé Chambly Ouest (Parkwood). Entre 1970 et 1980, il rejoint enfin l’autoroute.

Son nom rend hommage à deux marchands montréalais, établis à Chambly vers 1832, Antoine-Louis Fréchette, et son oncle, Eusèbe-Hyacinthe Fréchette. Antoine-Louis Fréchette (1814-1870) sera conseiller municipal et maire (1858 à 1861) de la municipalité du village du Bassin. Commissaire d’école pendant seize ans, major de milice et magistrat, il contribua en 1869 à la fondation de la Société Saint-Jean-Baptiste, dont il sera le premier vice-président. Il est décédé, subitement, d’une maladie de cœur le 23 décembre 1870. Il laisse son épouse Hedwige Gareau, fille de Louis et de Flavie Soupras, et deux enfants, Louis-Ovide, qui deviendra médecin, et Marie-Antoinette. Eusèbe-Hyacinthe Fréchette (1801-1889) a épousé Marguerite Gauvin (1809-1843), fille de Joseph Gauvin et de Marguerite Barsalou, en 1839. Comme son neveu, il a occupé plusieurs fonctions publiques. Il était sous-voyer en 1837, juge de paix de Sa Majesté, lieutenant-colonel de milice. Il est maire au village du Bassin de 1863 à 1869. En 1877, il collabore à l’implantation d’une manufacture française de rubannerie sur son propre terrain. Il demeurait dans la maison de briques rouges située au 1566, rue Bourgogne. En 1877, désirant favoriser l’érection d’un monument en mémoire du lieutenant-colonel de Salaberry, il fait une donation perpétuelle à la municipalité d’un terrain triangulaire, devant la mairie actuelle. Selon ses volontés, ce petit parc, appelé parc de la Mairie, devait porter son nom. Décédé sans héritiers, Eusèbe-Hyacinthe Fréchette a fait plusieurs legs aux institutions de Chambly dont le collège de Chambly et l’Hôpital général.   Paul-Henri Hudon