Le marchand David David tient un commerce à Chambly Canton. Voici ce qu’un journal raconte sur lui en 1820. «Jeudi dernier, au soir, la maison et le magasin de M. David David, marchand à Chambly, ont été consumés par le feu; à peine a-t-il été sauvée une petite partie des meubles. Heureusement les marchandises et les meubles de ménage étaient assurés pour la somme de 700 livres au Bureau du Phoenix.»
«M. David, qui se trouvait alors malade, avait envoyé un domestique à la cave avec une chandelle pour en tirer quelques liqueurs, et l’on dit que c’est par le manque d’attention de ce domestique que le feu avait été occasionné. Selon Gazette de Montréal.» (Le Spectateur canadien, 15 avril 1820) David David (c1792-1841), fils de Jacques David et de feue Marguerite Wombey de Montréal, épousait Hortense Lukin, fille de David Lukin et de Louise Boucher de Niverville, à Chambly le 27 mai 1819. Hortense est la dernière héritière à Chambly du domaine des anciens seigneurs Boucher de Niverville. Lieutenant-colonel de milice, retraité le 23 mars 1837, séparé de biens en octobre 1834 avec Hortense Lukin, «le colonel surnuméraire est décédé le 12 septembre 1841, âgé de 49 ans». (L’Aurore des Canadas, 21 septembre 1841) Dans son testament, David demande «que mon corps soit ouvert par le docteur Molloy; que mes entrailles, après avoir été lâchées, soient placées dans une boîte qui sera placée auprès de mon corps, que je veux être renfermé dans deux cercueils; que mon corps soit inhumé dans le cimetière anglais de Chambly, aussi près que possible de la tombe de l’honorable Samuel Hatt». (notaire Joseph Porlier, 4 septembre 1841) Le mausolée de Samuel Hatt existe encore au cimetière de l’église St. Stephen. Mais il n’existe plus de trace d’une stèle en mémoire du marchand David. (rédaction: Paul-Henri Hudon).