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Le Cahier numéro 39: Le temps des aubergistes

By 10/04/2019May 9th, 2019No Comments

Chaque année, la Société d’histoire de la seigneurie de Chambly publie pour ses membres une brochure d’histoire originale. Elle se présente sous forme d’un petit livre contenant entre 40 et 64 pages d’anecdotes, de personnages, de faits et d’événements tout à fait inédits. En somme, des nouveautés issues de la recherche personnelle des auteurs.

Depuis trois ans, la Société d’histoire s’est donné comme mandat de rappeler à la mémoire les composantes du passé qui sont carrément disparues ou en voie de disparition. Il importe pour elle de fixer ce qui est muable, destructible, ce qui est sujet à l’amnésie. Ce qui est enfoui sous le gel des oublis. «Pendant que, sous l’étang, la mémoire des fleurs dort sous un toit de glace» (Gilles Vignault), l’historien, lui, dégage le givre, essuie la buée, disperse la brume. Il permet de voir. Ainsi en 2013, nous avons publié Le temps des paroissiens, un hymne au souvenir. En septembre 2014, un 64 pages intitulé: Le temps des meuniers. En 2015, nous avons offert à nos membres une rétrospective sur Le temps des aubergistes. Nous envisageons de faire paraitre en 2016 Le temps des maitresses d’école. Pour acheter ces Cahiers, voir la section des publications. On aura compris que le décor et la culture de nos ancêtres, comme leur contribution à l’essor paroissial, les moulins à farine et leurs agents, les cantines, les auberges et aubergistes, autrefois nombreux et actifs dans nos villages, ont quitté la scène. Comme nos écoles de rang, ces phares culturels dans nos campagnes, disparues pour toujours. Où étaient-elles ces écoles? Qui étaient ces chasseurs d’ignorance, nos institutrices à salaire de crève-faim, isolées dans leurs maisonnettes?  Combien de moulins et de meuniers ont alimenté les tablées de nos arrière-parents ? Où avait-on érigé ces moulins? À l’initiative de qui? Le lancement public du cahier annuel 2015 a eu lieu à la Mairie de Richelieu, le vendredi soir 25 septembre 2015. Ont contribué à cette parution: Huguette Archambault, Raynald Cornellier, Marielle Demers, Carole Fisette, et Paul-Henri Hudon. «L’histoire commence là où la mémoire finit. Tant qu’un souvenir existe, il est inutile de le fixer». Il faut donc «dire l’histoire pour garder la mémoire».   Paul-Henri Hudon     Ce texte vous inspire des commentaires? Vous souhaitez émettre une suggestion? Merci de nous écrire.