C’est en 1979 que paraît le tout premier numéro de la publication de la toute nouvelle Société d’histoire de la seigneurie de Chambly. Le numéro compte 44 pages. «C’était un défi de taille à relever, mais notre désir de diffuser nos connaissances était tel que nous n’avons pas hésité sachant l’intérêt grandissant de la population à découvrir son passé. La société d’histoire a pensé, par cette publication qui se veut sans prétention, partager le fruit de ses recherches. Nous tenterons, dans les Cahiers de la seigneurie de Chambly, de vous faire connaître l’histoire locale, la plus colorée et la plus attachante, sans oublier nos pionniers», écrit-on en avant-propos.
Le premier texte de la revue est signée par Bernadette Laflamme, fondatrice et présidente de la SHSC. Elle raconte l’histoire de la Société historique de la Vallée du Richelieu qui se dotera d’une section appelée de Salaberry regroupant les amateurs d’histoire de la région. «Le 16 mars 1979, la section de Salaberry demande son incorporation sous le nom de La Société d’histoire de la seigneurie de Chambly. Les lettres patentes datées du 23 mars et reçues le 15 mai confirment cette appellation: une nouvelle société vient de naître. Ses officiers sont: Bernadette Laflamme, retraitée, de Carignan, Marcel Rivet, comptable, Gertrude Trudel, retraitée, Rita Saint-Pierre, agente de bureau, Mario Filion, technicien en interprétation, Renée C-Huard, administratrice et Claudette Monty, administratrice, de Chambly. Son siège social est à Chambly où la ville lui offre un local permanent à la Maison culturelle.» «Les buts de la jeune société sont semblables à ceux de la société-mère: aide à la recherche, diffusion de l’information recueillie, identification et protection du patrimoine, éducation au respect et à l’attachement envers notre héritage culturel. C’est une société à but non lucratif, c’est-à-dire qu’elle ne dispose en moyens matériels que de ses cotisations, de dons ou de subventions pour atteindre ses fins», ajoute l’auteure, décédée le 20 juin 2014. Elle explique que «si les moyens de la SHSC sont limités, ses ambitions sont vastes, et pour cause: la seigneurie de Chambly, concédée dès 1672, habitée depuis par une population agricole puis industrielle et commerçante, traversée par des troupes d’Amérindiens, de Français, d’Anglais, d’Américains et de Patriotes sur le sentier de la guerre, animée d’une vie scolaire, religieuse et politique intense n’a certainement pas divulgué tous les secrets de son riche passé. La Société d’histoire se propose de les apprendre et de les faire connaître. Pour ce faire, elle veut inventorier ses trésors en archives, en documents, monuments et sites, les protéger si nécessaire et les offrir à la population. Elle veut mettre à la disposition de tous les outils pour la connaissance de ce milieu privilégié. Consciente qu’il vaut mieux allumer une bougie que de se plaindre de l’obscurité», la Société d’histoire de la Seigneurie de Chambly s’est mise résolument à la tâche.» Ce texte vous inspire des commentaires? Vous souhaitez émettre une suggestion? Merci de nous écrire.