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Les fanfares à Chambly

By 10/04/2019May 9th, 2019No Comments

Parmi les premiers groupes de musiciens connus à Chambly, bien avant quelque orchestre symphonique, il y a eu des fanfares. Musiciens de parade, avec cuivres et tambours, percussion et rythme. Tout de même un loisir qui initie à la musique. La première allusion à un groupe organisé de musiciens date de 1878.

«Le corps de musique de la Société Saint-Jean-Baptiste, sous la direction de M. Adolphe Gaudette, jouera dans les intermèdes les plus beaux morceaux de son répertoire déjà nombreux, malgré que cette société musicale n’existe que depuis novembre dernier.» (La Minerve, mardi 2 avril 1878). On fait aussi allusion à «la fanfare de la Société Saint-Jean-Baptiste». (Fête à Chambly, La Minerve, 24 avril 1880). On mentionne ensuite un autre groupe en 1883 à Chambly-Canton: «La fanfare du Canton sous la direction de M. MacDougall». (L’Étendard, 28 août 1883). Charles Alexandre MacDougall (1862-1926), est le fils de Angus McDougall et de Johanna Morissey, résidents à Chambly-Canton. (Scheffer, 20 mars 1890; 29 janvier 1891). M. MacDougall était chef de gare à Chambly.   Est-ce encore le même groupe ou un autre? Une autre fanfare est mise sur pieds à Chambly Bassin: «Cette fanfare fut fondée par le Révérend J. A. Dequoy dans le temps vicaire de cette paroisse, le 3 juin 1893. Directeur, Charles Hardy. Tambour major, H. Chaloux. Président Hormidas Riendeau. 1er vice président, J. Leblanc. 2e vice-président, Auguste Ulric; Secrétaire J. A. Demers. Trésorier, Charles-Alexander  MacDougall. A Lachapelle, J. Pelletier. C. Contant, H. David. L. J. R. Hubert. A. Contant. P. Champagne.» (Le Monde Illustré, 17 août 1895, page 220, photo de Fraser & Viger). «Jeudi dernier, un groupe de frères de la Doctrine (sic) Chrétienne, en vacances à Chambly, aidés de MM. les abbés P. Arbour et Gilles Gervais et de MM Alexandre Globensky et Gédéon Boucher, ont donné un petit concert en l’honneur de M. le curé. La petite fanfare improvisée lança dans les airs la brillante musique de Claude Augé, et celle non moins brillante de notre compatriote, L. P. Laurendeau. Monsieur le curé reçut les musiciens avec l’amabilité qui lui est coutumière, et se montra très flatté de cette attention.» (Le Canada-Français, 18 août 1921). Paul-Henri Hudon   Illustration: Archives de la Société d’histoire, La fanfare des Frères de l’instruction chrétienne sous les ormes. Notez à droite le collège disparu et à gauche l’église St-Joseph.     Ce texte vous inspire des commentaires? Vous souhaitez émettre une suggestion? Merci de nous écrire.