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P022 | Fonds Claude Huot

By 10/04/2019May 9th, 2019No Comments

Fonds Claude Huot P022 1963-1986. – 10 cm de documents textuels et autres documents. Notice biographique : Claude Huot est le fils de Gérard et Gabrielle Lebrun, né à Montréal le 1er novembre 1933 dans le quartier ouvrier de Rosemont. Il a un frère et sept soeurs. Le père est un ferblantier de métier et employé par Shops Angus. Chez les Huot, les enfants aprennent à bricoler très tôt et Claude apprend l’art du martelage, le dessin technique et à juger les proportions d’un objet sur papier.Vers l’âge de 16 ans, Claude Huot abandonne l’école des métiers et travaille chez un ami de son père, également ferblantier. En 1953, il obtient une carte de compétence des métiers de la construction comme ferblantier. Spécialisé en systèmes de climatisation et ventilation chez Ernest Leblanc, il devient contremaître en 1956. Pendant 22 ans, il effectue d’importants chantiers, tels que la Place des Arts, le Complexe Desjardins, Hôtel Reine-Élizabeth, Hôtel Château-Champlain et autres. Le 30 avril 1958, Claude Huot épouse Ghislaine Guimond. C’est à cette époque, qu’il se découvre un intérêt pour le fer martelé. Le couple se passionne pour les coqs de clochers, parcourant ainsi le Québec, les États-Unis et l’Europe. Sa démarche artistique est dictée par le non conformisme aux modèles de coqs de clochers déjà existants. Il veut créér des coqs à la gueule bien québécoise. C’est en 1962 que Claude Huot façonne son premier coq de clocher pour son bon plaisir. L’année suivante, il remporte un franc succès lors de l’exposition de son seul et unique coq de clocher. Par la suite, il créé un second modèle de coq intitulé le Chant du Québec, puis suivront beaucoup d’autres sur commande.En 1974, le couple Huot s’établissent sur l’avenue de Bourgogne à Chambly, où l’arrière de la maison devient l’atelier de l’artisan. À l’automne 1975, il quitte définitivement son emploi de contrmaître pour devenir artisan et ouvre une boutique d’artisanat au sein de sa demeure. L’année suivante, il expose ses oeuvres au Salaon des métiers d’art du Québec. Durant les années qui suivent, les coqs de Claude Huot sont l’objet de plusieurs expositions. Les demandes abondent et des oeuvres sont achetées par l’UQÀM pour l’église Saint-Jacques, Saint-Alexis-de-Montcalm, la chapelle du fort de Chambly, Saint-Adolphe-d’Howard, Saint-Joseph de Chambly et autres particuliers ou institutions.Au début des années 1980, sa renommée dépasse le niveau local pour atteindre une envergure internationale. Après les entrevues accordées à la presse, à la télévision, suit une démonstration de son art devant les caméras de l’Office national du film en 1979. Claude Huot, ferblantier chamblyen de renommée internationale, meurt le 28 août 1983 des suites d’une maladie. Sa femme, Ghislaine Guimond Huot, décède à son tour le 30 juin 2000.Historique de la conservation : Les documents ont été créés et reçus par le créateur du fonds et donnés à la Société d’histoire de la seigneurie de Chambly, semble-t-il, en deux versements par deux personnes différentes, soit Ghislaine Huot et l’historien Mario Filion. Les sept chemises de documents provenant de Mario Filion ont été intégrés au fonds Claude Huot, mais en distinguant bien la collection en une série.Portée et contenu : Le fonds témoigne des oeuvres et de la carrière du ferblantier chamblyen Claude Huot de la fin des années 1970 jusqu’à sa mort en 1983. Le fonds témoigne de l’importance de l’artisanat québécois durant cette période, ainsi que les représentations poplitiques accordées à ce symbole, tels que le coq intutulé Le chant du oui. Les grandes photographies de Chambly complètent le portrait d’un artiste amoureux d’une ville patrimoniale.Ce fonds contient sept chemises formant la collection Mario Filion, axée sur l’exposition posthume de 1985 sur l’artiste. De plus, 20 chemises relatent les expositions de Claude Huot, les commandes de coqs par des institutions ou des particuliers, la participation de l’artiste à un film de l’ONF, les commentaires des visiteurs aux expositions, ainsi que les nombreux témoignages de sympathies lors du décès de l’artiste. Il est à noter qu’un télégramme de condoléances provient du premier ministre René Lévesque. Pour terminer, le fonds contient quatre dessins de la main de l’artiste, les plans pour la pose du coq sur la chapelle du fort Chambly, ainsi que des outils lui ayant appartenu, soit des cisailles et des lunettes protectrices pour la soudure.Source du titre composé propre : Titre basé sur le créateur du fonds.Collation : Le fonds contient aussi 199 photographies Sur les 199 photographies, 89 sont des diapositives., 4 dessins, 2 plans et 2 artefacts.Source immédiate d’acquisition : Ghislaine Huot et Mario Filion.Classement : Le classement originel de Ghislaine Huot a été respecté et les documents ont été classés en ordre chronologique dans les chemises.Langue des documents : Certains documents sont en anglais.Note générale : La notice biographique est basée sur les documents eux-mêmes et dans FILION, Mario. Claude Huot, artisan-ferblantier, l’homme et l’oeuvre, dans Les Cahiers de la seigneurie de Chambly, vol. 12, numéro 1, avril 1985, p. 13-21.Le fonds a été traité en octobre 2005 par Sylvie Laneuville et Lisette Desjardins.Localisation : C-1-1 C-1-1 A.Bordereau : Une boîte contenant : 20 dossiersUn album de photographie : 74 photographies, 6 coupures de journaux et 89 diapositivesUn cartable de coupures de journaux et une photographieUne boîte contenant : Une enveloppe avec des cartes et des mots de condoléances12 fichesUn livre des signatures à la mémoire de Claude HuotTrois cartes de condoléance avec messesDes lunettes de travailUn sécateurSur tablette : 8 grandes photographies.