Collection Paroisse Saint-Mathias-sur-Richelieu P061 1771-1829. – 24 documents textuels. Histoire administrative : Depuis l’attribution des premières concessions dans la seigneurie de Chambly en 1672, les censitaires doivent se rendre à la chapelle du fort Saint-Louis pour les services religieux. Cette chapelle est desservie par des missionnaires itinérants.En1706, le territoire de la seigneurie de Chambly est érigé en paroisse, sous le vocable de Saint-Louis de Chambly. Les registres sont ouverts en novembre de la même année.La petite chapelle du fort est devenu trop exiguë, pour la population toujours croissante. La permission est accordée de construire une église du côté de Chambly-Ouest. Dans une convention sous seing privé, déposée en l’étude du notaire C. Porlier, le 27 février 1739 par monsieur François Cheze, sulpicien, on retrouve spécifiées : la demande de la construction de l’église, sur le sol de Chambly-Ouest, la concession du terrain par Jean-Baptiste Renaudet et Magdeleine Ménard. Mais une autre demande spécifique est présentée, il s’agit de la demande de la construction d’une église sur la Pointe à Olivier. Le don du terrain fait par les héritiers du seigneur Hertel, l’emplacement et l’étendue du terrain accompagnent la demande. Le 24novembre 1739, la chapelle est ouverte au culte. La paroisse porte le nom de l’Immaculée Conception de Pointe Olivier. La petite chapelle de bois érigée en 1739, exposée aux intempéries et à la crue des eaux de la rivière est menacée de ruine et jugée peu convenable à la dignité du culte. Lors de la visite pastorale de juillet 1772, l’évêque de Québec a accordé la permission de bâtir un presbytère-chapelle. Dans le cours des années 1772-1773 une bâtisse en pierres de deux étages est construite sur l’emplacement du presbytère actuel. De dimensions modestes, le premier étage sert de résidence au missionnaire desservant et éventuellement au curé résidant, le second étage est affecté à l’exercice du culte.Malgré ses 43 ans d’existence la paroisse doit s’accomoder d’une chapelle beaucoup trop petite pour ses besoins ; la nécessité de construire une église en pierre devient de plus en plus évidente. Les franc-tenanciers sont convoqués à une réunion dans la salle du presbytère le dimanche 6 juin 1782, afin de procéder à l’élection de trois syndics pour la construction d’une église. Après une année de prépartifs, les travaux de construction débutèrent à l’automne de 1783 avec l’excavation du sol. Les maçons se mettent à l’oeuvre au printemps suivant et, le jeudi 15 juillet 1784 a lieu la bénédiction de la pierre angulaire.Les travaux se prolongent jusqu’à la fin de l’automne 1788 et, le 13 novembre a lieu la bénédiction de la nouvelle église.Historique de la conservation : Les documents ont été rassemblés par Bernadette Laflamme le 1 août 2001.Portée et contenu : La collection témoigne des activités de la paroisse Saint-Mathias, entre autres, les tractations entourant la vente du quai par le curé en place en 1824, ainsi qu’une carte de l’emplacement du quai. La collection témoigne aussi de la construction de l’église par son devis et un contrat de maçonnerie et de la constuction de la maison du bedeau. La collection contient des documents manuscrits photocopiés :- une lettre du curé Consigny à son évêque pour la vente du quai / env. 1824 ;- une carte dudit quai et des terrains de la fabrique / env. 1824 ;- un contrat de maçonnerie / 1784 ;- le devis de l’église / 1771 ;- le marché pour la construction d’une maison pour le bedeau / 1809 ;- une carte de localisation de Saint-Mathias / 1829.Source du titre composé propre : Titre basé sur le contenu de la collection.État de conservation : Les documents sont des photocopies.Note générale : L’histoire administrative est basée sur le témoignage des documents et sur l’ouvrage de SAVOIE, Ghislaine, Saint-Mathias-sur-Richelieu : La Pointe-Olivier, Société historique de Saint-Mathias de Rouville, 1991, 512 pages.La collection a été traitée en mai 2006 par Sophie Roy.Localisation : A-2-3.