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Pourtant nos ancêtres s’y retrouvaient

By 10/04/2019May 9th, 2019No Comments

Au temps de nos arrière-arrière-grands-parents, plusieurs sortes de monnaie circulaient dans le Bas-Canada. Il y a bien sûr, la fameuse piastre, dont on disait Quatre trente-sous pour une piastre. Mais il y a aussi les monnaies américaines, espagnoles, portuguaises et françaises, la livre, les guinées, les aigles américains, etc.

Dans nos recherches, nous avons trouvé les premières mentions de piastres en 1778. (Antoine Grisé, 28 septembre 1778: Trois châssis avec leurs vitres, valeur de deux piastres ou douze livres) et une première mention de coppres (sols), la même année «chargé de quarante coppres ou quarante sols, argent tournois». (Antoine Grisé, 28 décembre 1778). Le mot piastre d’origine espagnole est une monnaie qui entre au Canada par les États-Unis. Le coppre qui a valeur d’un sou serait d’origine britannique. À Chambly, l’achat d’un terrain d’une valeur de 120 chelins est payé avec deux portugaises et une guinée. (Antoine Grisé, 28 janvier 1774).   Quant à messire Mathieu Lataille, curé de Saint-Charles, il possède dans son coffre:   En piastres espagnoles et piastres françaises 5 237 livres (ancien cours)Quarante-cinq portugaises (il manque trois grains) 2 159 livresQuarante-trois louis de France 1 161 livresEn guinées 6 673 livresSix piastres 36 livresEn petite monnaie, des pièces de trente sous 249 livresEn d’autres monnaies 180 livres (Antoine Grisé, 21 octobre 1782).   Et vous, vous y comprenez quelque chose ?   Paul-Henri Hudon