Le journal L’Écho du Pays, édition du 28 mai 1834, rapporte le décès tragique de Mme Laparre le 25 juin 1834, âgée de 43 ans. «Somnambule, elle s’est noyée de nuit dans le Richelieu», écrit le journaliste. Mais qui est cette dame Laparre? Il s’agit de la première épouse d’un riche négociant de Saint-Antoine-sur-Richelieu, le sieur Joseph Cartier (1779-1844). Baptisée Marie-Pierre (Perrine) Laparre (1791-1834), elle est la fille d’Henri-Élie Laparre et de Josephte Hubert de Saint-Denis-sur-Richelieu. Elle est la tante du réputé George-Étienne Cartier, homme politique conservateur dans le gouvernement de John A.Macdonald.
Plus récemment, le journal La Patrie rapporte en 1905 un cas semblable survenu à Saint-Jean. «Mort d’une somnambule. Hélène Hébert, orpheline de mère, âgée de 21 ans, qui se noie dans le canal de Chambly à Saint-Jean, dans l’écluse Tremblay, le 1er septembre 1905. Le cadavre a été trouvé par M. Joseph Bertrand, éclusier du canal. Elle était à l’emploi de Rémi Bayard, tailleur à Saint-Jean.» (La Patrie, 1 septembre 1905). Questions aux lecteurs et lectrices. Est-ce qu’un somnambule peut aller jusqu’au suicide? Est-ce que les familles bien ne dissimulent pas le suicide d’une personne sous le nom de somnambulisme? Est-ce dans ces cas-ci une pudeur du journaliste? L’illustration provient du peintre anglais John Everett Millais: La somnambule, 1871 Paul-Henri Hudon Ce texte vous inspire des commentaires? Vous souhaitez émettre une suggestion? Merci de nous écrire.
