Il est intéressant de rappeler que tout près de chez nous dorment de dangereux volcans. Oui, à Saint-Luc-sur-Richelieu. Je vous le dis !
Dans cet article, un journaliste raconte un événement qui serait survenu en 1873. Le texte qui suit est extrait du Journal de Québec du 9 mai 1873.«Un phénomène extraordinaire arrivé récemment à Saint-Luc, dans le district de Montréal, ne vient guère à l’appui de l’opinion généralement répandue parmi nous que les rives du Saint-Laurent sont les plus solides du monde et que nous pouvons y dormir en paix.Voici le fait. M. Ferdinand Manie de cette paroisse travaillait mardi de la semaine dernière à l’érection d’une grange sur la terre d’un cultivateur de la «Petite Savane», lorsque vers deux heures de l’après-midi, il entendit tout à coup un grand bruit comme celui d’une bâtisse qui s’écroule avec fracas et, au milieu de tout cela, comme des détonations d’armes à feu.Il dirige immédiatement ses regards dans la direction d’où vient le bruit et, à sa grande stupeur, il aperçoit à une distance d’environ trois arpents, une masse de terre de la dimension et de la forme d’un tonneau s’élever jusqu’à la hauteur de 15 ou 16 pieds, puis laisser s’échapper à son sommet une colonne de fumée qui s’éleva très haut et s’évanouit à l’instant. La terre était déjà retombée sur elle-même quand la fumée eut disparue. On se rendit sur les lieux et on trouva sur l’endroit même où la terre avait été soulevée une espèce de mare boueuse et toutes les marques d’un bouleversement très considérable.M.Manie est le seul qui ait été témoin oculaire du phénomène, mais nous nous croyons autorisés à le croire sur parole. Du reste, il n’est pas le seul qui ait entendu le bruit et plusieurs personnes sortirent de leur maison pour découvrir les causes du vacarme. Il y a quelques années, nous assure-t-on, on entendit un bruit analogue dans la même direction, quoique moins considérable que cette année. Tout porte à croire qu’il s’agit ni plus ni moins que d’une explosion volcanique.Nous invitons les personnes plus compétentes que nous à nous faire part des explications qu’elle pourrait nous donner à cet égard.» Note: Ferdinand Many est un cultivateur de Saint-Luc, marié à Hermine Fréchette.Paul-Henri Hudon Venez nous visiter sur FACEBOOK