«Après Victoire Du Sault alias La Cordonnière, Marie-Antoinette Grégoire-Coupal et Dre Irma LeVasseur, voici Gabrielle Bernier, qu’on appelait simplement Gaby. D’une originalité remarquable, douée pour la couture et les affaires, elle possédait, de plus, beaucoup de talents pour le bonheur. Un véritable antidote à la grisaille de notre monde.» Voilà ce qu’écrit Pauline Gill, en guise d’introduction à son plus récent livre, Gaby.
«À l’aube du vingtième siècle, Paris faisait rêver les créateurs et créatrices de Montréal. Entre ces deux villes, des racines vieilles de plus de trois cents ans traversaient l’océan et s’enfonçaient dans le terreau du Québec, indestructibles. On eût cru que Gabrielle Bernier, jeune artisane de la haute couture, les ressentait. Pourtant, de sa terre natale de Chambly, on avait peu d’échos de la turbulence des grandes villes européennes. On était loin du Louvre et des salons précieux des marquises de Rambouillet et Sévigné», ajoute-t-elle. Gabrielle Bernier, Gaby, est la fille de Séneville et d’Elzéar Bernier. On la surnomme la «Coco Chanel du Québec». Le livre Gaby est en librairie depuis quelques jours. Afin de saluer la parution de ce roman historique, le premier de trois, les éditions Québec Amérique ont créé un site Web et lancé un concours en ligne. L’adresse: www.gabybernier.com>.