Fonds Fondation du patrimoine religieux de Chambly P083 2003-2005. – Env. 4 cm de documents textuels. – 32 photographies : coul. ; 10 cm x 15,15 cm. Histoire administrative : La Fondation du patrimoine religieux de Chambly est née d’une initiative de la paroisse Saint-Joseph-de-Chambly. Celle-ci mandate des paroissiens pour la création d’un comité du patrimoine religieux de la paroisse. Entre mars et septembre 2003, le comité examine ce qui constitue le ” patrimoine ” religieux de Chambly. Églises, presbytères, cimetières, mobiliers, œuvres d’art, objets de musée, terrains, etc. Le comité opte alors pour faire connaître dans le public non seulement la formation du Comité mais aussi la valeur de ce patrimoine, entre autres par une exposition des objets déposés au Musée du Québec.Le 20 mars 2003 a lieu la première rencontre des membres invités par Mme Cécile Puvilland-Leduc, présidente du Conseil des marguilliers, à former le comité du Patrimoine religieux. Le 24 avril, réunion du Conseil d’administration du Patrimoine religieux. Paul-Henri Hudon accepte la présidence de ce Comité du patrimoine religieux. On opte pour une seule et importante collecte de fonds, plutôt que des petites collectes répétées, à domicile. Le 15 mai 2003 M. Georges Borduas, comptable de Chambly, se joint à l’équipe. On envisage de solliciter le milieu d’affaires de Chambly, les institutions financières, de sensibiliser les municipalités, etc. Le 10 juin 2003, Paul-Henri Hudon, l’archiviste Monique Signori et le photographe Royal Adam photographient l’intérieur de l’église Saint-Joseph. Le but est de constituer et de conserver des photos (gros plans et détails) de l’église Saint-Joseph. Le 18 septembre 2003 le comité du patrimoine religieux reçoit la visite de Mme Sylvie Blais, chargée de projets au Ministère de la culture et des communications, bureau de Saint-Lambert, de M. Paul Deleeuw, de Mme Diane Leblanc, de Mme Louise Chevrier, de M. Jean-Paul Rioux, de M. Roch Bourbonnais, de Mme Cécile Puvilland-Leduc et de Mme Sylvie Charest, responsable des services d’urbanisme à la Ville de Chambly. Cette rencontre porte sur l’enclos du cimetière de l’église Saint-Joseph.Le 23 octobre 2003 le comité rencontre M. Roger Picard, architecte du Ministère de la Culture et des communications, direction générale des interventions stratégiques, à propos de l’enclos du cimetière de l’église Saint-Joseph-de-Chambly. Mme Carole Drolet, directrice de Développement Chambly, est informer du dossier de l’enclos paroissial.En septembre et novembre 2003, le comité contact les responsable du Journal de Chambly pour faire une série de reportage sur les cimetières. Le 20 novembre 2003, une rencontre à lieu au presbytère réunissant Mme Cécile Leduc, M. Claude Wilson, Mme Céline Bérubé, M. Georges Borduas et M. Paul-Henri Hudon, afin de s’entendre sur la portée légale de la Fondation qui sera mise sur pieds. On fait consensus sur l’objectif d’une Fondation privée, où pourraient siéger deux marguilliers, et qui pourrait s’appeler Fondation Saint-Joseph de Chambly. On propose aussi fortement que le muret du cimetière soit définitivement écarté des objets patrimoniaux pour lequel on sollicitera des fonds, parce que cela serait trop coûteux. On retient comme seul objet de sollicitation de fonds, l’église Saint-Joseph-de-Chambly, excluant l’église TSCM et la chapelle Saint-Joachim, ainsi que les cimetières. Le 15 janvier 2004, la Table des Amis du Patrimoine religieux a décidé d’un Plan de communication avec la Fabrique pour les médias. Il est aussi décidé de nommer la Fondation : Fondation du patrimoine religieux Saint-Joseph-de-Chambly. (Ce nom sera refusé par le diocèse. Il faudra le modifier et changer les statuts de notre charte.) Le 26 janvier 2004, une rencontre avec Mme Diane Legault, député de Chambly à la Législature provinciale, M. Jean-Paul Rioux et M. Paul-Henri Hudon. On la prie de prendre fait et cause dans le maintien du muret enclos du cimetière de la paroisse Saint-Joseph-de-Chambly. Le 18 mars 2004, le comité élabore un plan pour rencontrer les hommes d’affaires. On suggère de former un Comité de financement, que pourrait présider M. André Dion, président d’Unibroue. Ce comité est dirigé par Georges Borduas. Le 19 mars 2004, Mme la député Diane Legault remet un chèque de 700 $ qui couvrira les frais pour les prises de photographies dans l’église par M. Royal Adam, photographe de Chambly, employé au Journal de Chambly. Le 29 avril 2004, les lettres patentes de la Fondation pour le patrimoine religieux de Chambly sont accordées, avec droit de réclamer des déductions d’impôts des gouvernements (communément appelés dons de charité). Le 13 mai 2004, le Conseil d’administration de la Fondation du Patrimoine religieux décide que le patrimoine religieux protestant ne serait pas l’objet de sollicitations de la fondation. Le 6 juillet 2004, M. Jean-Luc Dorais, Georges Borduas et Paul-Henri Hudon rencontrent André Dion, pour le prier d’accepter la présidence active d’un comité de financement du patrimoine religieux. Il est favorable en principe. Il formule cependant des réserves quant à l’utilisation des fonds prélevés. M. Dion suggère qu’on obtienne des assurances de la part de la Fabrique ou du diocèse. Le 9 août 2004, M. Georges Borduas et Paul-Henri Hudon rencontrent, à son bureau du presbytère, M. Trudeau, curé de la paroisse. On lui fait part des réserves de M. Dion. Le 10 septembre 2004, après l’envoi d’une lettre à l’évêché, qui était restée sans réponse, M. Hudon téléphone à M. Pierre Provost, administrateur laïc pour solliciter une rencontre au sujet de la levée de fonds. Auparavant il était venu à Chambly rencontrer les responsable de la paroisse et prendre des informations sur le comité.Le 17 septembre 2004, une rencontre a lieu au diocèse avec M. Pierre Provost. Les représentants de la fondation demande un droit de préemption (premier rachat) dans l’éventualité où la Fabrique disposerait dans l’avenir de l’église Saint-Joseph. L’évêque ne donne aucune garantie quant à l’usage des fonds, ni quant à la conservation ou non de l’église Saint-Joseph. Le diocèse invite fortement à délaisser la Fondation, pour plutôt amasser des fonds selon les façons de faire des Fabriques. Après la longue réunion, le comité parvient à arracher au responsable diocésain une lettre qui bénit le bénévolat, mais qui détruit les moyens pris par la fondation. Le 13 janvier 2005, une réunion de la Fondation du patrimoine religieux a lieu, teintée de déception et de morosité. On se propose de rencontrer la Fabrique. Le 17 janvier 2005, les représentants de la Fondation, M. Jean-Luc Dorais, Georges Borduas et Paul-Henri Hudon, rencontrent le Conseil des marguilliers. Il en résulte un refus net de tout offre de garantie. Il n’est pas question pour la Fabrique de donner des assurances écrites à qui que ce soit pour rassurer les souscripteurs de fonds. Cette décision est considérée par les membres de la Fondation comme un déni de confiance dans les moyens entrepris depuis deux ans. Le 31 mars 2005, la Fondation propose de retourner à la Fabrique le mandat de solliciter des Fonds pour la paroisse Saint-Joseph. La décision est prise de dissoudre la Fondation. Le 1 avril 2005, la Fondation cesse de solliciter des fonds pour la fabrique Saint-Joseph.Historique de la conservation : Un premier versement de documents et de photographies a été fait à la SHSC en octobre 2006 par Paul-Henri Hudon, ancien président de la fondation.Portée et contenu : Le fonds porte sur les activités de la Fondation du patrimoine religieux de Chambly de 2003 à 2005. Le fonds contient de la correspondance, des documents constitutifs, des ordres du jour, des procès-verbaux, des coupures de presse, des documents de réalisation et des documents de référence.Contenu : – Chemise 1 : Lettres patentes ;- Chemise 2 : Ordres du jour et procès-verbaux ;- Chemise 3 : Correspondance envoyée ;- Chemise 4 : Correspondance reçue ;- Chemise 5 : Correspondance autre ;- Chemise 6 : Listes des membres ***restictions à la consultation *** ;- Chemise 7 : Documents produits par la fondation ;- Chemise 8 : Budgets de la paroisse Saint-Joseph-de-Chambly ;- Chemise 9 : Documents de référence ;- Chemise 10 : Coupures de presse ; – Enveloppe : 32 photographies.Note générale : L’histoire administrative a été faite avec l’aide du calendrier des événements de la fondation, réalisé par Paul-Henri Hudon, ainsi que par son témoigne.Le fonds a été traité en octobre 2006 par l’archiviste Sophie Roy.Localisation : A-1-4.
